Guatemala - 10 jours dès 2019 €
Guatemala - 10 jours
* GUATEMALA :
Guatemala est la capitale du Guatemala, en Amérique Centrale.
Elle est réputée pour son histoire maya, ses hautes altitudes et les volcans de ses environs.
Sur la Plaza Mayor dans le centre, également appelée Parque Central, la Cathédrale métropolitaine présente des peintures coloniales et des sculptures religieuses.
Le Palais national de la culture offre une vue sur la place depuis son balcon.
Dans le Sud de la ville, des sentiers de randonnée mènent au volcan actif Pacaya.
* ANTIGUA :
Antigua est une petite ville cernée de volcans au sud du Guatemala.
Elle est connue pour ses bâtiments coloniaux espagnols, dont la plupart ont été restaurés après le tremblement de terre de 1773, qui a mis fin à son statut bicentenaire de capitale coloniale du pays.
Parmi ses œuvres architecturales notoires, La Merced est une petite église baroque jaune et blanche.
Elle fait partie intégrante de la célèbre Semana Santa, une semaine sainte durant laquelle sont organisés défilés et rituels.
* SANTIAGO ATITLAN :
Santiago Atitlan est un village du Guatemala très intéressant à visiter notamment pour son lac éponyme.
Peuplé essentiellement d’indiens tzutuhil, Santiago Atitlan mérite d’être découvert.
A Santiago Atitlan, les gens continuent de porter des habits traditionnels qu’ils confectionnent eux même. Il faut dire que dans la tradition maya, le vêtement traduit l’indentité de celui ou celle qui le tisse : le lieu d’où il vient, la famille dont il est issu.
Les messieurs portent généralement un long bermuda blanc à rayures violettes, avec une chemise, une grosse ceinture et un chapeau de cow-boy.
Les femmes portent quand à elles en général une sorte de paréo maya avec un huipil, une sorte de corsage taillé dans un carré.
Et certaines villageoises portent un étrange couvre-chef. Du côté de ces messieurs, un long bermuda blanc à rayures violettes, brodé en son bas d’une frise multicolore de fleurs et d’oiseaux, sorte de large couronne en tissu rouge vissée autour de leur tête.
* MARCHE DE CHICHICASTENANGO :
Chichicastenango est un village de la région du Quiché au Guatemala.
Son marché très animé, pour lequel les habitants de la région viennent de loin, a lieu le jeudi et le dimanche.
Les quichés de la région descendent de leurs montagnes pour venir vendre du maïs, des haricots, acheter une poule ou un peu de viande.
Les huipiles, qui sont les habits typiques des femmes, demandent des semaines de travail, et se vendent entre 40 et 100 euros, voire plus si le tissage à la main est vraiment très fin.
Une femme guatémaltèque, même à l´aise financièrement, a rarement plus de 4 ou 5 huipiles.
* QUIRIGUA :
Le site maya de Quirigua est remarquable pour ses immenses stèles, pour la plupart, sculptées sur ses quatre faces.
Les plus hautes stèles rencontrées dans la Mésoamérique se trouvent dans ce site.
La plus imposante mesure 10,67 m et pèse 65 tonnes.
La cité fut fondée à la fin du classique.
La plus ancienne stèle date de 751 et la plus récente de 805 (une construction de stèle tous les 5 ans -hotun-).
Ces chefs-d’œuvre furent réalisés en pierre de grès. Imaginez la manière dont les Mayas ont transporté ces énormes blocs (sans roue et sans animaux).
Quirigua possède aussi les plus gros blocs monolithiques sculptés du monde maya appelés zoomorphes (car ils représentent des animaux).
Le plus imposant est le zoomorphe P daté de 795.
On érigea stèles, autels et zoomorphes pour fêter la fin de périodes de cinq ans La stèle E, datée de 771, va marquer le début du déclin de la cité (pour preuve : les stèles suivantes seront moins imposantes).
* RIO DULCE :
Après avoir visité Livingston et ses environs, vous n'avez pas d'autre choix que d'embarquer si vous voulez faire une balade le long du Rio Dulce.
De nombreuses lanchas proposent des remontées plus ou moins rapides.
Si vous êtes seul, ou peu nombreux, vous pourrez facilement demander à votre pilote de ralentir ou de vous arrêter le temps de quelques photos.
Croyez-moi, le Rio Dulce se remonte doucement pour profiter de toute cette nature sauvage qu'il nous offre.
Dès les premiers virages, le décor change.
De hautes falaises calcaires forment un canyon. Nombreux sont les oiseaux qui nichent alentours.
Hérons cendrés, pélicans, aigrettes et bien d'autres que vous ne verrez peut-être pas.
Les lamantins sont fréquents dans le Rio.
La nature est exubérante au fur et à mesure que vous avancez.
C'est la jungle tropicale, avec ses bruits et ses odeurs. Puis le fleuve s'élargit de nouveau.
Vous croiserez des habitants, en pirogue, qui pêchent ou reviennent de la forêt, puis des huttes en bois et même une finca !
L'atmosphère est magique.
Le temps semble s'être arrêté.
C'est beau, c'est grand, c'est sauvage.
* SITE DE TIKAL :
Un sentier serpente en plein cœur de la jungle.
A la cime d’un ceiba vous observerez de beaux perroquets verts et des singes qui jouent.
Cette marche débouche sur la Grande Place. C’est ici l’endroit le plus majestueux de tout Tikal.
C’est là que vous trouverez les temples du Grand Jaguar et celui des Masques.
Le premier mesure 45 mètres. Il abritait la tombe du roi Ah Cacao. Le second, un peu plus petit avec ses 38 mètres, était un hommage à l’épouse du roi d’à côté.
Vous irez ensuite de l’Acropole au Groupe G. Vous reconnaitrez peut-être les décors de Star Wars et d’Indiana Jones.
Encore plus impressionnant, le temple V et ses 57 mètres de haut. En escaladant à son sommet vous aurez une vue géniale sur la place mais également sur toute la jungle.
Sur la place des Sept Temples, une plate-forme soutient sept pyramides. Elles servaient d’instruments pour les mesures astronomiques.
El Mundo Perdido a des faux airs du Ta Phrom à Angkor. Autour de la pyramide de 40 mètres s’étendait la ville de Tikal.
Vous continuerez au temple III. La pyramide de 55 mètres est encore couverte de végétation.
Encore plus haut, le temple IV. Près de 65 mètres.
Le panorama à 360° est plus fabuleux que nulle part ailleurs.
Vous distinguerez au loin les autres pyramides sur lesquelles vous êtes montés précédemment.
Toujours cette impression de gigantisme et d’infini vert.